Dur dur d’être un patou!
Récemment, dans une rencontre de bergers, j’ai entendu une anecdote bien représentative de ce que devient la défense du loup lorsque ce « symbole de liberté » devient le symbole de la bureaucratie. Un berger avait trois patous comme cela convenait à la taille de son troupeau. Or, comme cela arrive souvent, un de ces chiens partait faire des explorations alentour. Et un jour deux patous ont étés surpris coursant des mouflons (ils ne les ont pas eus).
Je voudrais préciser que cette situation est très commune chez ces chiens qui reçoivent une forme d’éducation mais pas de dressage. Les meilleures patous que j’ai connu étaient deux chiennes très complices mais également très « consciencieuses ». Si le troupeau se scindait, on en trouvait une dans chaque lot, surtout par temps de brouillard. Mais si tout était paisible, elles allaient à tour de rôle courser le chamois (sans jamais l’atteindre) il en restait toujours une en faction au troupeau.
Suite à « l’attaque » des patous, des gardes qui les ont pris en flagrant délit ont dressé un procès verbal et on donné l’obligation soit d’empècher tout écart de ces chiens, (ce qui est impossible vu la liberté et l’autonomie dont ces bêtes ont besoin pour faire leur travail), soit de les garder attachés ce qui fut fait, l’amande encourue étant conséquente.
Mais par ailleurs, il était impossible de decendre ces patous dans la vallée parceque leur présence conditionnait les indemnisations dans le cadre de la mesure T . Et voila, obligation d’avoir des patous et obligation d’enchainer ceux-ci, ce n’est apparament pas contradictoire. Ce genre d’abberrations bureaucratiques sont fréquentes, après quoi il y a des chances que l’on puisse trouver des bergers râleurs.

Vous pouvez laisser une réponse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.